Le projet de Blondie commence comme un concept original, celui de l’aménagement d’un coffee shop qui propose une torréfaction sur place et de la restauration sur le pouce. 

En tant que concept, il a pris la forme d’une marque visant à se déployer et évoluer.

Dans cette optique, notre objectif était de concevoir une charte esthétique avec des éléments marquants tout en intégrant celle-ci dans le branding de Blondie et dans l’expression de son architecture.

En rupture avec la conception standard des sandwicheries nous avons voulu rendre évanescente la distinction entre les intérieurs par une fragmentation des équipements autour duquel différents modules de consommations s’articulent : effet notamment rendu par les vitrines et étagères discontinues, cuisine et laboratoire liés et ouverts sur les espaces. 

Grâce à ce parti architectural, nous créons une interaction entre l’espace de consommation et les espaces de services et de fabrication. 

Inspirés par la street food et les « diners » à l’américaine, nous avons souhaité pour cette nouvelle marque, inscrire une image intemporelle mélangeant différentes influences: 

tableau-menu des cinémas et théâtres des années 30, chaises de collectivités hollandaises des années 60, lampes des années 70, perforations circulaires d’inspiration Jean Prouvé des années 50. 

 

L’ensemble est intégré à un traitement contemporain dans lequel nous avons exprimé la spécificité brutaliste et minérale de l’urbanité immédiate : piliers d’origines en pierre, plafond en fibres de bois, ampoules apparentes, béton et métaux…

 

Une approche finale chromatique adaptée à l’identité de marque a été intégrée. Béton terracotta, mise en peinture des poteaux en Bleu ciel, touches ponctuelles au plafond de lampes et ventilations de couleur Orangé foncé laqués, coussins en lainaige bleu de deux teintes intermédiaires. 

 

L’espace s’est ainsi achevé en se présentant comme un écrin fusionnant avec le produit exposé.